La fête de la Toussaint et des defunts 1-2 novembre

Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! (Mt 5, 12)

Vendredi 1er novembre, solennité de tous les Saints Messe à 10h30

La communion des saints tient une grande place dans les liturgies. Dès le Vème siècle, on a fait mémoire des saints dans la prière eucharistique. La fête de tous les saints était célébrée le premier dimanche après la Pentecôte. Elle fut ensuite transférée au 1er novembre. La Toussaint nous invite à être en communion avec tous les rachetés, le prêtre peut nous amener à nous souvenir des personnes que nous avons aimées. Cette célébration se démarque de celle du lendemain, une prière pour toutes les personnes défuntes.

Fra Angelico (1400-1455) la ronde des Saints

 

Les 3 messes du 2 novembre
Le 2 novembre, « jour des morts », est à la fois une journée de commémoraison et de prière pour les défunts. Nous prions pour eux, car ils ont peut-être encore besoin d’une purification avant d’entrer en pleine communion avec Dieu.
Au 15ème siècle, les dominicains inaugurèrent en Espagne l’usage de célébrer trois messes en ce jour des morts.
Au cours de la 1ère guerre mondiale, le pape Benoît XV demanda aux prêtres et aux fidèles de célébrer ce jour-là 3 messes pour les innombrables victimes de la guerre.
Depuis, 3 messes différentes ont été instituées pour le 2 novembre.

Comme les années passées, nous vous invitons à célébrer ces 3 messes en communiant à chaque fois pour les défunts et en vous confessant (nécessaire pour l’indulgence plénière).

  • 9 h Messe puis temps libre, adoration, confession
  • 10h30 Messe puis temps libre, adoration, confession
  • 12 h messe
Pendant tout le mois de novembre, nous vous invitons à offrir des messes pour vos défunts et tous ceux qu’on oublie.
En savoir plus sur la Toussaint sur eglise.catholique.fr
Une prière à tous les saints pour nous rapprocher de Dieu

« Reine de tous les saints, glorieux Apôtres et Évangélistes, Martyrs invincibles, généreux Confesseurs, savants Docteurs, illustres Anachorètes, dévoués Moines et Prêtres, Vierges pures et pieuses femmes, je me réjouis de la gloire ineffable à laquelle vous êtes élevés dans le Royaume de Jésus-Christ, notre divin Maître.

Je bénis le Très-Haut des dons et des faveurs extraordinaires dont il vous a comblés et du rang sublime où il vous élève. O amis de Dieu !

O vous qui buvez à longs traits au torrent des délices éternelles, et qui habitez cette patrie immortelle, cette heureuse cité, où abondent les solides richesses ! Puissants Protecteurs, abaissez vos regards sur nous qui combattons, qui gémissons encore dans l’exil, et obtenez-nous la force et les secours que sollicite notre faiblesse pour atteindre vos vertus, perpétuer vos triomphes et partager vos couronnes.

O Vous tous, bienheureux habitants du ciel, saints amis de Dieu qui avez traversé la mer orageuse de cette vie périssable, et qui avez mérité d’entrer dans le port tranquille de la paix souveraine et de l’éternel repos !

O saintes âmes du paradis, vous qui, maintenant à l’abri des écueils et des tempêtes, jouissez d’un bonheur qui ne doit pas finir, je vous en conjure, au nom de la charité qui remplit votre cœur, au nom de Celui qui vous a choisis et qui vous a faits tels que vous êtes, écoutez ma prière.

Prenez part à nos travaux et à nos combats, vous qui portez sur vos vos fronts vainqueurs une couronne incorruptible de gloire ; ayez pitié de nos innombrables misères, vous qui êtes à jamais délivrés de ce triste exil ; souvenez-vous de nos tentations, vous qui êtes affermis dans la justice ; intéressez-vous à notre salut, vous qui n’avez plus rien à redouter pour le vôtre ; tranquillement assis sur la montagne de Sion, n’oubliez pas ceux qui gisent encore couchés dans la vallée des larmes.

Puissante armée des saints, troupe bienheureuse des apôtres et évangélistes, des martyrs, des confesseurs, des docteurs, des anachorètes et des moines, des prêtres, des saintes femmes et des vierges pures, priez sans cesse pour nous misérables pécheurs. Tendez-nous une main secourable, détournez de nos têtes coupables la justice irritée de Dieu ; faites entrer par vos prières notre frêle navire dans le port de la bienheureuse éternité. »

Saint Augustin